Testés et éprouvés, vol 1

Un an après le départ du Canada, retour matériel

MATOS

6/19/20258 min temps de lecture

Matos, un an aprés

Retour sur les changements matos depuis le Canada, un an sur la route.

L'hiver dernier je me suis arrêté au Canada pour laisser passer l'hiver, trouver un peu d'argent, et accessoirement remettre le vélo à neuf et changer un peu de matériel.
Il se trouve que j'ai fini par bosser pour MEC, qui est le grand magasin outdoor Canadien, et que j'ai pu alors changé quelques petits trucs sans que ça me coute aussi cher que ça aurait dû.

Durant cette période, j'ai eu accès à beaucoup de matos, que j'ai pu tester, et j'ai donc passé pas mal de temps à gamberger, à comparer.

Voilà quelques petits changements et le retour que j'ai à en faire !

  • Pompe électrique Cycplus

Je dois bien avouer que j'étais sceptique au départ. Je ne voyais pas l'intérêt de trainer une pompe électrique. Un objet en plus, un objet en plus à charger, auquel il faut faire attention.

Puis j'ai commencé à l'utiliser, et à délaisser ma pompe à main. Puis j'ai pu dépanner les copains au bord des routes en leur regonflant leurs pneus en quelques secondes.
Ca me permettait d'être plus enclin à gonfler et dégonfler lors des transitions pistes/asphalte, chose que j'avais la flemme de faire auparavant je dois bien avouer.

Rapide, efficace, léger, super facile à manier.
La pompe est aussi super robuste, on à l'impression d'avoir un vrai bon produit en main.
Gros gros fan. Game changer comme on dit, puisque les crevaisons et avoir à regonfler les pneus ne font alors plus peur.

J'ai eu un problème avec la batterie, et j'ai eu affaire à un service client super réactif et efficace.
Je ne peux que recommender !

Le lien ici

  • Drone DJI mini 4 pro


Ca faisait partie des éternels tergiversations, drone ou pas drone.
Le choix n'est pas anodin, et ce pour plusieurs raisons : le prix, l'encombrement, la fragilité, le passage de certaines frontières, le poids supplémentaires.
Et puis un jour j'ai eu l'occasion d'en avoir un qui me revenait pour ainsi à quelques euros, longue histoire, alors j'ai craqué et j'en ai pris un, l'offre était bien évidemment bien trop belle.

Difficile de voter pour ou contre. Ce n'est pas un objet comme un autre, pour les raisons mentionnées ci dessus. Mais aussi, c'est l'occasion de donner une autre dimension aux photos et aux vidéos. De poser un autre regard sur des endroits qui ont l'air quelque peu ennuyeux vu du sol et qui une fois dans le ciel révèle ce que le vélo ne peut pas offrir, la vue privilégié d'un oiseau.

Aussi, les usages que j'ai pu en faire, moi et les copains qui en ont un, sont assez multiples et parfois comiques : ventilateur, outil de recherche de sacoche volée par les coyotes, investigateur de potentiel spot de camping...

Donc voilà, quand je le fais voler et que le paysage se révèle splendide vu du ciel, je suis bien heureux de le trainer. Parfois il reste juste des jours et des jours dans le sac.
Car il faut s'arrêter, tout préparer, voler, prise de vue, aterrissage, rangement. Alors parfois je m'arrête et je me demande si ça vaut bien la peine.

  • Sun shirt Patagonia

Une fois bien rentré dans l'été, et dans la partie sud des Etats-Unis, je me suis dit qu'il était l'heure d'acheter et tester les tee shirts spécial soleil : protection UV, manches longues et capuche.

J'ai roulé un moment avec quelqu'un qui en utilisait un chaque jour sur la Great Divide, alors j'ai voulu testé.
Suite à une promo chez REI, j'ai pris un de la marque Patagonia. Je précise puisqu'au même moment mon frère en achète un de la marque REI, et 8 mois plus tard le mien n'a pas bougé d'un centimètre alors que le sien ressemble désormais plus à une robe qu'à un Tshirt.

Gros coup de coeur donc. Avec les mois passés sous un soleil de plomb, j'y ai trouvé de multiples avantages :
- Moins de peau au contact du soleil, donc moins de crème solaire à mettre et j'ai l'impression de boire moins aussi
- Moins de crème solaire donc je me sens moins collant à la fin de la journée, d'autant plus si je ne peux pas me laver
- Fonctionne aussi bien pour le soleil que lorsqu'il fait frais
- Sert aussi lors des journées "touristiques" où il faut marcher sous le soleil
- J'avais peur de la matière synthétique, et finalement les odeurs ne sont pas si problématiques que ça, même en le lavant de manière irrégulière.

  • Tente Big Agnes Copper Spur HV UL1


Pour faire court, il m'a fallu retrouver une tente quand je suis arrivé à Victoria. Et croyez moi j'en ai eu quelques modèles entre les mains, de marques et de prix différents. J'ai longuement hésité, testé, comparé.
Puis j'ai finalement craqué pour la BA, malgré le fait qu'elle ait une réputation assez mitigée.

J'ai souvent entendu qu'elle était trop fragile, qu'elle perdait son étanchéité rapidement, qu'elle était trop petite, que le tapis de sol était trop fin. Bref, il y a toujours quelqu'un pour qui ça ne convient pas.
Mais je dois avouer que c'est la tente que j'ai utilisé qui me convient le mieux.
Je trouve le design intelligent, tout est simple et efficace.
Le poids, l'encombrement, l'espace intérieur me convient parfaitement.

J'ai passé la stricte majeure partie des nuits de cette dernière année à l'intérieur, et elle est en parfait état, toujours aussi fonctionnelle et satisfaisante.
J'en ai pris bien soin, comme du reste, et je n'ai absolument rien à lui reprocher.

Si je devais changer, je regarderais surtout mes finances. Si je n'avais pas le budget dans l'immédiat, honnêtement, je prendrais une Naturehike. Sinon je pense bien que je reprendrais la même, même si le marché à un peu évolué cette année et que de nouvelles tentes fort intéressantes ont fait leur apparition.

A noter : j'ai fissuré un arceau un soir aux EU. Le lendemain j'envoyais un mail au service client, et une semaine plus tard un arceau tout frais m'attendais en poste restante dans un village du Montana, et ce sans frais.
J'avais un matelas aussi de cette même marque. Impossible de le réparer, je l'ai envoyé pour inspection, et ils m'en ont tout de suite envoyé un neuf.
Donc niveau service client, chapeau bas. C'est surtout vrai parce que ça s'est passé dans le bon pays, mais je n'ai pas de doute que la réaction soit rapide même à l'étranger.

  • Chaussettes Darn tough

Je ne vais pas vous mentir, je mets les mêmes chaussettes 6 jours sur sept, et elles ont souvent le plaisir d'être lavés le 7ème jour. Pas toujours.

Mais pour des chaussettes que je mets chaque jour ou presque depuis un an, je suis impressionné. Pas un trou, elles sont toujours aussi ajustées, et je peux les mettre des jours voir des semaines d'affilés sans que ça sente.

J'en ai utilisé pas mal des chaussettes en laine ces dernières quinze années, et c'est de très loin la marque que je préfère.

  • Drybag Dyneema par Offlap


J'ai eu à changer des dry bags fatigués, percés, abimés. Et j'ai eu la chance de pouvoir tester en exclusivité les sac étanches faits main par Josh au Japon.

J'étais un peu sceptique sur la matière et la robustesse, surtout sur le long terme. Et pourtant, quelle petite merveille que ces sacs.
Je traine un modèle de 15L sur le porte bagage depuis presque neuf mois, et il n'a presque pas bougé. Quelques petits trous dûs au frottement, mais efficacement réparé avec le scotch adéquat fourni, et ce en 30 secondes. Je l'ai même coincé et brièvement tiré dans un barbelé, et une petite couche superficielle de matière s'est étirée sans endommage le sac ou l'étanchéité.

Pour la fourche, les petits sacs de 7L sont parfaits. Double entrée, légers, robustes, étanches. Parfaites dimensions de hauteur et de largeur aussi, ce qui n'est pas évident à trouver sur le marché. Ils sont souvent trop larges ou trop haut.
Ou même trop chers d'ailleurs.

Parce qu'un autre des points à noter, c'est qu'ils sont fait à la main à Tokyo par une petite marque animé par un passionné, et que malgré tout, ils coutent le même prix voir moins cher que certains sac Sea to Summit. Alors pourquoi continuer à acheter des sacs faits on ne sait où par on ne sait qui alors que l'on peut soutenir une petite marque qui fait les choses proprement ?

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  • Casquette de vélo Vera

Je suis un grand amateur de casquettes de vélo. Déjà je trouve ça beau, et super pratique aussi. Je ne peux pas mettre mon casque sans avoir ma casquette en dessous, c'est comme ça.

Et depuis des années maintenant, ce sont les casquettes faits main en France par une petite marque du nord de la France qui m'accompagne.
J'ai eu beaucoup de casquettes entre les mains, et sur la tête, et très vite la visière se casse. C'est toujours de là que vient le problème.
Mais pendant 5 ans j'ai porté la même casquette tous les jours, et simplement, j'ai eu envie de changer. Même moi j'ai des limites, 5 ans habillé pareil tous les jours c'est la limite.

Blague à part, je suis surpris de la solidité de ces casquettes qui ne bougent pas malgré les lavages, les kilomètres et les années.
Et le gros plus, c'est que vous pouvez même en avoir une unique, en demandant une casquette personnalisé, et ça c'est plutôt cool.

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  • Bouchons d'oreilles Happy ears

J'ai rarement voyagé dans un environnement aussi bruyant que l'Amérique centrale, et dormir dans une station essence au bord de l'autoroute n'arrange certainement pas les choses.
Donc malheureusement, il faut parfois avoir recours aux bouchons d'oreilles pour avoir un peu de repos.

Le problème étant que je n'en avais jamais vraiment trouvé d'efficaces, de ceux qui tiennent vraiment dans les oreilles. Soit je mettais longtemps avant de les faire tenir, pour les voir tomber dix minutes après, soit ça ne tenait pas du tout.
En plus de ça, ça se salit vite et ça finit à la poubelle.

Puis Happy ears m'a envoyé des bouchons d'oreilles. Je me suis dis pourquoi pas après tout.
Et dix secondes après avoir ouvert la boite, j'ai compris que j'avais enfin trouvé une marque qui me satisfaisait.
Simple, efficace, lavable, esthétique, proprement rangé dans leur boite.
D'habitude ça ne tient pas dans mes oreilles, comme beaucoup d'écouteurs sur le marché. Mais là, j'ai enfin trouvé ce qui fonctionnait pour moi.
Le tout en plastique recyclé.

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