Baja divided
J’imagine que c’est le risque que l’on prend lorsque l’on se nourrit trop des récits des autres. Des photos, des vidéos, des impressions de vive voix. Et puis la réalité, qui vient implacablement se confronter à l’idée que l’on se fait des endroits.
Ainsi, suite logique, lien naturel entre les États Unis et le reste de Mexico, je passe la frontière dans le nord de la Basse Californie. S’ouvre alors devant une péninsule longue de presque deux milles kilomètres.
C’est assez étrange de s’être autant renseigné sur un endroit. On se retrouve devant un endroit inconnu que l’on croit pourtant avoir déjà vu. On reconnait ses courbes, ses villages poussiéreux, les plages et les pentes infâmes.
La péninsule de Baja et la Baja divide plus particulièrement est probablement l’une des routes à les vélos les plus documentées. Mais personne ne parle du fond. De ce qui au delà de l’aspect superficiel renferme de la frustration et de l’incompréhension parmi les cyclistes.
